« Ma génération était assez suicidaire… » : drogue et rébellion, l’adolescence d’Elise Lucet

En la voyant toujours très professionnelle, propre sur elle et bien rangée, on a du mal à s’imaginer qu’Élise Lucet a eu une adolescence dictée par la révolte. Fan des grands groupes de rock de l’époque et punk à ses heures perdues, la jeune femme qu’elle était aurait pu sombrer dans de sombres failles, compte tenu de ses fréquentations… Pourtant, la maman de Rose a toujours su se maintenir hors de l’eau et avait même pour habitude de jouer au gendarme avec ses amis, surtout lorsque ces derniers dépassaient un peu trop les bornes.

« Il y avait beaucoup de coke, des amphétamines et de la colle. Et ça a été une horreur pendant cinq-six ans car ça pétait bien les neurones. J’ai un pote notamment, qui était brillantissime et qui, au fur et à mesure des années, en 2/3 ans, est devenu beaucoup moins intelligent…« , a-t-elle raconté à France TV Slash le 20 juillet 2023, à qui elle a également parlé de son premier grand amour. Impuissante face à la consommation incessante de ses amis, Élise Lucet assure pourtant qu’elle a tout fait pour tenter d’en raisonner certains, en vain. « C’était une génération assez suicidaire. J’ai des amis qui sont morts… J’étais là aussi en révolte car à cette époque la came était la norme. Et comme moi j’étais hors-norme, je passais mon temps à dire à mes potes de ne pas toucher à cette me**de !« , a-t-elle continué.

Mes parents ont eu la trouille

Mais, cette situation, c’est surtout pour les parents de la future journaliste qu’elle était très difficile et anxiogène. « Ils n’étaient pas idiots, ils voyaient la tête de mes potes… Au début ils avaient pas tout à fait compris et puis un jour ils m’ont vu avec mes copains dans la rue et ils ont eu la trouille« , a-t-elle expliqué. Très proche de ses parents malgré son esprit rebelle, Élise Lucet a rapidement fait le nécessaire pour ne pas qu’ils s’inquiètent outre-mesure. « Je les rassurais en leur disant : ‘Non ne vous inquiétez pas, ça je n’y toucherais pas’« , se souvient-elle.

En parallèle, quand elle n’était pas occupée à tenter de rassurer ses parents, Élise Lucet faisait des pieds et des mains pour sortir ses amis de cet enfer. Une tâche loin d’être aisée… « J’ai essayé de convaincre des copains d’arrêter mais je n’y suis pas beaucoup arrivée je crois. Mais en tout cas, quand ils venaient à la maison c’était non. (…) J’étais rude là-dessus, j’étais très dure…« , a-t-elle conclu.