Elle est au cœur de plusieurs enquêtes ces derniers jours, qui provoquent un certain malaise dans ses rangs. La députée insoumise de Paris Sophia Chikirou, intime du chef de file LFI Jean-Luc Mélenchon, est notamment au centre du nouveau numéro de « Complément d’enquête » diffusé jeudi soir sur France 2. Il revient sur la personnalité et les méthodes de gestion décriées de la communicante, notamment lorsqu’elle dirigeait la web TV Le Média. Selon une enquête publiée par Le Monde mardi, Sophia Chikirou devrait aussi prochainement être entendue par la justice pour « escroquerie aggravée », pour des soupçons de surfacturation pendant la campagne de 2017.
Son comportement brutal au Média dénoncé par d’ancien salariés
Des salariés témoignent d’une attitude jugée toxique et d’un management brutal lorsque Sophia Chikirou dirigeait la Le Média. Des rythmes de travail infernaux, un média « mélenchonisé » assure un ancien salarié, avec des angles de sujets orientés. « J’espère ne jamais retravailler dans une entreprise qui ressemblerait au Media », confie un journaliste passé par cette web TV, fondée entre autres par Sophia Chikirou.
Publicité
L’émission révèle également des messages internes, où la communicante semble blaguer sur le malaise de l’un de ses salariés. Elle y tient des propos homophobes, « tafioles de merde » pour qualifier dans un SMS des membres de la rédaction du Média. Certains souhaitaient rédiger un communiqué concernant une fausse information diffusée à l’antenne.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d’intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d’utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
L’un des cofondateurs du Média a accepté de témoigner : Gérard Miller sera sur les fauteuils rouges de Complément d’enquête. Sur le réseau social X, il donne le ton de son intervention : « Quand Sophia Chikirou traite ses propres salariés de « tafioles de merde » ou se rétribue aussi secrètement que généreusement pendant une campagne électorale où tous ses camarades sont bénévoles ou très peu payés, vouloir à tout prix l’absoudre, ce n’est pas seulement mission impossible, c’est mission immorale. »
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d’intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d’utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
De rares députés insoumis acceptent de parler
Ces derniers jours, la pression s’accroît autour de Sophia Chikirou et les langues se délient. Une poignée de députés ont accepté de parler à « Complément d’enquête », sous couvert d’anonymat. La communicante « est terrorisante », confie l’un d’eux, « détestée par tout le monde », assure un autre, « une personne difficilement contournable », « des gens l’appellent la reine mère ». Pour l’instant, une seule députée LFI ose parler à visage découvert, dans un courrier transmis à l’AFP. L’élue de Dordogne Pascale Martin a réclamé des « explications » à sa collègue. La députée avait déjà pris ses distances avec la direction de LFI au moment de l’affaire Quatennens.
La cheffe des députés de La France insoumise (LFI) Mathilde Panot a appelé mardi en conférence de presse à ne pas « accorder trop d’importance » à ces informations, dénonçant des « mensonges ». « Ça fait cinq ans qu’on nous dit que bientôt nous allons être mis en examen, convoqués, etc. », a-t-elle ajouté, dénonçant au passage comme « profondément sexiste » le fait de « s’attaquer régulièrement » aux femmes politiques.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d’intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d’utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Les soupçons de surfacturation lors de la campagne de 2017
L’enquête revient aussi longuement sur le rôle de Sophia Chikirou auprès de Jean-Luc Mélenchon de 2017. Elle est alors la cheville ouvrière de la campagne du candidat insoumis, nommée directrice de la communication. Avec sa société de conseil en communication Mediascop, Sophia Chikirou est soupçonnée d’avoir surfacturé certaines prestations pour La France insoumise, comme l’avait révélé la cellule investigation de Radio France. L’agence de communication a facturé pour près de 1,2 million d’euros de prestations, soit 11% du budget total de la campagne, selon le journaliste de Radio France Sylvain Tronchet.
Interrogé par France 2, le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi, auteur de plusieurs enquêtes sur Sophia Chikirou, explique qu’il y a alors « une situation de conflits d’intérêt, car elle est à la fois donneuse d’ordres et prestataire ». La députée n’a pas répondu aux questions de « Complément d’enquête », mais elle a toujours contesté ces accusations.
Beaucoup de réponses sont apportées par ce texte identifié par t2jv.fr qui traite du sujet « Web TV « . Le site t2jv.fr est fait pour créer diverses publications sur le thème Web TV développées sur le web. Cette chronique a été produite du mieux possible. Dans le cas où vous désirez mettre à disposition des renseignements supplémentaires à cet article sur le sujet « Web TV » vous pouvez adresser un email aux coordonnées fournies sur ce site web. Restez connecté sur notre site internet t2jv.fr et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des futures parutions.