« C’est une bataille culturelle à mener », estime Najat Vallaud-Belkacem, l’ancienne ministre des Droits des Femmes puis de l’Education Nationale, à propos des préjugés que l’on porte aux autres dans une société qu’elle considère de plus en plus tentée par le repli sur soi.
Pour cette raison, elle a lancé sa plateforme de vidéos inclusives le 30 mai, une sorte de fenêtre ouverte sur des récits différents des nôtres. « Par la confrontation aux expériences des autres, on gagne du temps, on est inspiré par des idées qu’on n’avait pas eues », affirme-t-elle. La Lyonnaise n’est pas seule dans ce projet puisque Maxime Ruszniewski, gérant de la start-up « Remixt », qui accompagne les entreprises dans leur démarche de sensibilisation aux discriminations, et Antoine Robin, co-fondateur de « Bien Média », société spécialisée dans la création de plateformes de streaming « engagées », l’accompagnent. Que vaut vraiment « inclusiv.tv » ?
Peu d’inédits
Visuellement, le site est esthétique et facile d’utilisation avec une page d’accueil qui propose différents types de programmes. Plusieurs catégories de contenus s’offrent ensuite à nous : Apparences, Déracinés, Ensemble, Pas là où on m’attend ou encore Unique en mon genre. Des catégories aux contours assez flous, on retrouve d’ailleurs la plupart des vidéos proposées dans plusieurs d’entre elles. Est-ce pour masquer le manque de contenus ? Effectivement, le catalogue est pauvre. Pour 5,99 € par mois ou 59,99 € l’année, vous aurez à peine accès à une cinquantaine d’heures de contenu réparties en 52 reportages, court-métrages ou documentaires. Deux nouveautés par semaine sont ajoutées. Autre déception : alors que la plateforme promet un catalogue de films, séries et documentaires, aucune série n’est disponible.
Il y a quand même quelques points positifs. La plateforme est disponible sur tous les supports mobiles et aucun engagement n’est requis. Les programmes proposés sont généralement de bonne qualité même si une grande partie d’entre eux a déjà été programmée il y a quelques années à la télévision. On retrouve, entre autres, de nombreux documentaires déjà diffusés sur les chaînes de France Télévisions. En ce qui concerne les thèmes abordés, le contrat est plutôt respecté puisque l’inclusion et la diversité sont très présents. On trouve du contenu sur le handicap, la maladie, le féminisme, le racisme, la grossophobie, l’homosexualité ou encore l’échec scolaire. Le documentaire « Séropositifs, le virus de la discrimination », dresse les portraits de personnes séropositives en brisant les clichés liés au VIH tandis que le documentaire « Le bégaiement fond au soleil » met en avant un concours d’éloquence réservé aux personnes qui bégaient.
Une offre de contenus faible
Mais voilà, en comparaison avec d’autres plateformes de streaming telles que Netflix, qui propose aussi des contenus inclusifs pour un tarif sensiblement similaire, le site ne fait pas le poids. Pour Najat Vallaud-Belkacem « ce n’est pas du tout le même geste que celui de s’abonner à Netflix, c’est un geste engagé ». Pas sûr que les particuliers en soient convaincus, autant regarder les replays d’Arte ou de France Télévisions. Peut-être que la plateforme est davantage conçue pour « accompagner les entreprises dans leur démarche de sensibilisation aux discriminations », comme l’indique le communiqué. Sauf qu’aucun outil pédagogique n’est présent, seulement la volonté d’offrir « un autre récit ».
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